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Le cloquage récurrent des Pirelli frustre les pilotes

Impossible de pousser à fond dans ces conditions

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Le cloquage des pneus, ou « blistering » en version originale, est la principale difficulté que rencontrent les pilotes cette saison avec les Pirelli. La délamination subite et violente des pneus, comme en 2013, est de l’histoire ancienne, mais le blistering n’est-il pas une impasse aussi insidieuse ? Comment le gérer durant un Grand Prix ?

« Honnêtement, je pense que Pirelli a fait du très bon travail cette année » commence par remarquer Lewis Hamilton. « Les voitures sont plus rapides que jamais, nous avons plus d’appui que jamais, donc il y a davantage de pression mise sur les pneus. Et donc chaque fois qu’ils améliorent les pneus, nous améliorons la voiture et nous avons plus ou moins le même problème de cloquage. Mais Pirelli avait l’an dernier une gamme de pneus qui avait moins de cloquage. Je ne sais pas pourquoi ils ne l’ont pas réutilisée cette année, mais je suis sûr que c’est quelque chose qu’ils vont régler pour l’an prochain. »

« Nous ne pouvons définitivement pas aller à fond tout le temps, et il faut gérer les températures pour être certain de ne faire qu’un arrêt en course – vous perdez tant de temps aux stands que vous essayez toujours de ne faire qu’un arrêt. »

« Mais je n’ai pas de problème particulier avec ça. Il faut gérer avec habileté les pneus pour garder un rythme élevé en perdant aussi peu de temps que possible, tout en gardant les pneus en vie. Est-ce que nous préférerions ne pas avoir de cloquage ? Bien sûr. Si l’on pouvait pousser tout le temps, sans faire surchauffer les pneus arrière, ça nous permettrait de nous suivre plus longtemps. »

Valtteri Bottas s’est un peu moins plaint du cloquage des pneus que Lewis Hamilton tout au long de la saison, mais lui aussi reconnaît être un peu frustré par la situation.

« Nous avons dû faire beaucoup de gestion pneumatique lors de presque chaque course. Nous avons eu des problèmes de cloquage surtout lors des dernières courses. Une fois que les pneus atteignent une certaine température, nous savons que ça arrivera à un moment donné, donc nous essayons juste de ne pas dépasser ces températures et de gérer la situation sans trop pousser. »

« Sur certains circuits, comme à Suzuka lors du Grand Prix de cette année, quand il fait chaud, sur une piste qui est très exigeante, c’est assez difficile, et parfois, vous avez vraiment le sentiment de conduire à un rythme de croisière, ce qui n’est pas idéal. Vous savez qu’il y a tant de potentiel dans ces voitures… et s’il fallait pousser à fond durant tout un relais, ce serait plus amusant. Mais c’est le même problème pour tout le monde aujourd’hui. Les voitures sont plus rapides que jamais. J’ai pu tester des pneus pour l’an prochain il y a deux semaines, et je suis sûr que Pirelli fait tout pour que ça soit un peu mieux en 2019. »

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