Récemment, on a pu par exemple se demander combien avait coûté Felipe Massa à Ferrari, avec 3 accidents en deux week-ends de Grands Prix. D’autres pilotes ont aussi été pointés du doigt par certains observateurs - qui évoquaient le coût des réparations - en raison de leurs accrochages ou accidents.
Si Ross Brawn admet que cela coûte évidemment de l’argent, il relativise ce coût, expliquant que les pièces d’une F1 sont changées régulièrement. "Bien sûr qu’on doit calculer les dommages résultant des accidents, c’est un facteur certain."
Mais "les évolutions sont si rapides, que de toute façon beaucoup de pièces de la voiture sont changées régulièrement."
"Les vieilles pièces terminent sur une étagère", explique Brawn. Que ces pièces soient sur une étagère ou à la casse ne change donc pas grand chose à l’affaire.
Ross Brawn admet cependant qu’il y a des limites : "C’est un fait : le budget est limité."
Si quelques accidents ponctuels ne perturbent pas l’équilibre financier, il en va alors différemment si les accidents sont répétés, car l’argent investi pour les réparer ne sera pas placé dans un autre secteur, qui pourrait en avoir besoin.
"Si vous avez beaucoup d’accidents avec des dommages coûteux, ça a un impact négatif dans d’autres domaines. On doit être prudent."