Le débat concernant le Halo, le système de protection de la tête des pilotes souhaités par la FIA et le GPDA, continue de plus belle à Hockenheim.
Alexander Wurz, le président de l’Association des pilotes de F1, est toujours en colère de voir que les équipes ont voté pour son report à 2018.
L’Autrichien affirme même que tous les pilotes ont signé une lettre demandant de manière unanime un début immédiat du Halo.
Mais Wurz est allé trop loin selon certains pilotes. Et il aurait menti.
"Je n’ai rien signé du tout !" affirme Nico Hulkenberg. Même chose pour les 4 pilotes de la filière Red Bull selon Helmut Marko.
Il a alors été dit que Bernie Ecclestone a tenté d’apaiser les rares pilotes en colère de ne pas voir le Halo entrer en service en 2017 en leur disant qu’après les tests à Spa et Monza, il pourrait peut-être arriver sur les F1 l’an prochain.
"Vous ne pouvez pas tout changer à nouveau en septembre," réagit Hulkenberg. "Les ingénieurs sont maintenant tous à fond pour dessiner des voitures 2017 sans Halo."
Le report à 2018 est la meilleure idée.
"Comme cela a été dit (par Christian Horner), il y a trop de scénarios où le Halo représente encore une inconnue. C’est donc bien de voir que les tests vont se poursuivre."
La FIA souhaite que tous les pilotes puissent essayer une version du Halo d’ici la fin de l’année. C’est une bonne idée selon Niki Lauda.
"Laissons tous les pilotes voir à quoi ça ressemble de piloter avec un Halo. Et nous verrons ensuite leurs retours. Nous ne savons pas vraiment s’il peut y avoir des problèmes de visibilité dans certains virages, sur certains circuits."
Marko tient à souligner que, même si la présentation faite par la FIA en Hongrie a fait changer l’état d’esprit de Lewis Hamilton en faveur du Halo, "certains scénarios d’accidents n’ont pas été mentionnés."