Le suspense serait-il vraiment de retour en F1 ? Pour la première fois depuis la nouvelle ère des V6, il semblerait que Mercedes ait trouvé un concurrent à sa hauteur avec le retour en force de la Scuderia Ferrari. Pour le spectacle général, la nouvelle est évidemment excellente, alors que de nombreux spectateurs et téléspectateurs se plaignaient d’une trop ample domination de Mercedes ces dernières années.
La presse comme les directeurs d’écurie se réjouissent aussi de cette lutte au plus haut niveau entre les Rouges et les Flèches d’Argent. « Dans les mains de Vettel, la nouvelle Ferrari est une arme mortelle contre Mercedes » souligne ainsi le journal italien le Corriere della Sera.
Franz Tost, le directeur de Toro Rosso, pense aussi que « le duel entre le rouge et l’argenté nous divertira toute la saison. »
Du côté de Mercedes même, on souhaite et prédisait une compétition un peu plus serrée à l’avant. Toto Wolff nous a d’ailleurs offert une image marquante ce week-end en tapant à deux reprises du poing sur la table une fois qu’il avait vu Sebastian Vettel sortir devant Lewis Hamilton après son arrêt aux stands. Mais le directeur de Mercedes accepte la compétition.
« Je dois travailler sur le contrôle de mes émotions durant la course ! Mais maintenant, il s’agit d’accepter que Ferrari nous ait battus. »
A l’avenir, les Flèches d’Argent devront notamment travailler sur le poids de leur monoplace, la plus lourde du plateau. « Le poids est un domaine dans lequel nous pouvons nous améliorer » a ainsi admis Toto Wolff.
Mais la situation est-elle si problématique que cela du côté de Mercedes ? Imaginons que Sebastian Vettel soit ressorti derrière Lewis Hamilton (et Max Verstappen) après son arrêt aux stands. Aurait-il pu dépasser la Mercedes, étant donné qu’il est bien plus difficile de suivre une voiture de près cette saison ? Ou est-ce que la Ferrari était vraiment supérieure à la Mercedes ?
La réponse ne sera sans doute connue que dans quelques courses. Pour le moment, Sebastian Vettel voit sa Ferrari plutôt à égalité avec les Mercedes.
« Aujourd’hui, il semble que nous ayons une machine égale. J’espère que ça ne changera pas. »