Le gouvernement autonome de Valence est venu à la rescousse de l’entreprise Valmor, qui s’occupait du Grand Prix et a généré plusieurs dizaines de millions d’euros de dette en 5 ans.
Comme nous vous le rapportions cette semaine, les infrastructures du circuit ont été laissées à l’abandon et les vols se succèdent. Plus personne n’occupe le site pour le préserver en cas de nouveau Grand Prix en 2014.
Lors de la création du Grand Prix, en 2007, il était promis aux habitants qu’ils n’auraient pas à financer un euro. Au final, après des pertes de 15,8 millions d’euros en 2008, 25,7 millions d’euros en 2009 (les chiffres 2010, 2011 et 2012 ne sont pas connus), c’est aussi des dettes de plus de 25 millions d’euros auprès de banques et de fournisseurs que Valmor n’a pas su éponger.
Ces dettes, reprises par le gouvernement qui avait apporté sa caution, engendrent des mouvements de colère dans la région. Après ce sauvetage, il est probable que Valmor mette la clé sous la porte et que l’on n’entende plus parler de si tôt d’un Grand Prix à Valence...