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Le guide d’un ingénieur sur le circuit de Suzuka

Un circuit très rapide

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Le circuit

Virage 1 : négocié pratiquement à fond, avec juste un léger soulagement, ce premier virage est une courbe rapide qui mène vers le 2, plus lent.

Virages 3 à 6 : le sous-virage doit être réduit au minimum pour absorber les changements de direction permanents des ‘S’, avec une voiture bien équilibrée pour conserver de la vitesse.

Virages 8 + 9 : cette courbe Degner est composée de deux virages compliqués. Le premier est court et étroit et réclame une approche prudente à cause du vibreur intérieur, que les pilotes doivent frôler sans le toucher.

Virages 13 + 14 : ici aussi, il faut minimiser le sous-virage qui fait perdre de la vitesse dans Spoon et une accélération rapide en sortie est nécessaire pour la ligne droite qui suit.

Virage 15 : le 130R passe à fond, mais c’est un peu plus difficile avec le plein d’essence.

Virage 16 : le meilleur endroit du circuit pour tenter un dépassement, puisque le DRS est moins efficace sur ce circuit très particulier.

La voiture

Aileron avant : l’angle d’aileron avant est important pour éviter le sous-virage dans le long virage de ‘Spoon’ et pour favoriser l’enchainement dans les S du ‘Snake’ (virages 3 à 7).

Aileron arrière : niveau d’appui comparable à Silverstone ou Barcelone. Donc pas le maximum, mais pas loin.

Suspension : une bonne agilité dans les changements de direction est nécessaire, surtout dans le ‘Snake’ entre les virages 3 et 7. Ce qui implique un réglage plus raide et plus réactif.

Freins : les seuls endroits très durs se situent à l’épingle du 11 et avant la chicane du 16-17. Comme à Silverstone, les freins se refroidissent sur la majorité du tour. Alors, à la différence de Singapour, il faut rester vigilant et les maintenir à bonne température.

Pneus : les médiums et les durs ont été désignés. Autrement dit, le choix pour Suzuka se durcit pour la troisième fois de suite, après tendres et médiums en 2011 et tendres et durs en 2012. Suzuka présente toujours un gros challenge pour les pneus en raison de son dessin. Il comporte une large variété de virages, dont plusieurs très rapides. Mais il y aussi de gros freinages et des virages serrés. La partie la plus chaude du pneu peut atteindre 120 °C à Suzuka.

Moteur : un circuit au tracé en huit et qui présente tous les types de virages possibles, des rampes à très haute vitesse aux virages coulés, en passant par les épingles. Le moteur doit être performant sur tout le spectre de la puissance sans sacrifier la souplesse ni les reprises. Les virages très rapides, comme les S, soumettent aussi les composants internes du moteur et les systèmes de lubrification à de très fortes accélérations latérales.

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