Suspectant un défaut sur le châssis de sa monoplace, Felipe Nasr avait fait part de son mécontentement. Le pilote brésilien avait en effet noté une différence de comportement quand, pour les essais de Barcelone, il s’était installé au volant de la Sauber de son coéquipier Marcus Ericsson, laquelle « satisfaisait » les deux pilotes. L’écurie suisse s’était alors lancée dans la fabrication d’un troisième châssis, mais celui-ci pourrait ne pas être prêt à temps pour la Russie…
« Le service communication de Sauber ne l’a pas dit, affirme-t-on dans les colonne du journal brésilien Globo, mais la vérité est que tout le monde dans le paddock sait que l’assemblage d’un troisième châssis de C35 dépend des paiements aux fournisseurs. Et à cette heure, ils sont toujours en suspens. »
Le Brésilien bénéficiera-t-il tout de même d’un châssis digne de ce nom ? Après le Grand Prix de Chine, Ericsson avait ainsi affirmé être disposé à procéder à un échange, convaincu que la différence se faisait au niveau du pilote et pas du matériel : « pourquoi pas ? avait-il lancé. J’étais déjà plus fort en fin d’année dernière et j’ai travaillé très dur pendant l’hiver pour revenir encore mieux préparé cette année. Je confiance dans l’équipe et la voiture. »