Sebastian Vettel occupait la deuxième position à quelques tours de l’arrivée, mais il n’a rien pu faire pour empêcher les McLaren de Jenson Button et Lewis Hamilton de le dépasser en vue du drapeau à damier. Il faut dire que l’Allemand était sur une stratégie à deux arrêts contre trois pour les McLaren.
"Cela devenait de plus en plus difficile," admet Sebastian Vettel qui termine ce Grand Prix de Chine à la cinquième place, derrière son équipier Mark Webber. "Mes pneus étaient à la corde. Je savais que ma seule chance était de distancer Kimi (Raikkonen), car je crois qu’il avait les mêmes problèmes que moi."
L’année passée, Sebastian Vettel avait déjà été battu par Lewis Hamilton qui était sur une stratégie à trois arrêts contre deux pour le champion du monde. Mais cette fois-ci cette stratégie à deux arrêts n’était pas forcément la plus mauvaise, puisque Nico Rosberg a remporté la victoire en s’arrêtant deux fois seulement.
"La course n’était pas semblable à celle de l’année passée, mais les cinq derniers tours oui. Les gens qui étaient derrière moi m’ont dépassé alors que mes pneus étaient à l’agonie. Bien sûr on essaye toujours d’en tirer un peu plus, mais ils étaient vraiment morts. J’ai essayé de réagir en agissant sur ma répartition de freinage, mais il n’y avait vraiment rien à faire. C’est dommage, car le podium était une possibilité. Quoi qu’il en soit, je marque des points utiles et j’ai fait une belle remontée depuis la 15e place sur la grille."
Sebastian Vettel a aussi souvent eu du mal à dépasser certains concurrents cet après-midi en course. "Nous étions trop lents en ligne droite. Nous perdions beaucoup de temps là. Cela rendait les dépassements très difficiles."
Vettel aurait peut-être pu espérer mieux, mais il avoue avoir été trop lent au départ. "J’ai perdu un peu de temps au départ, j’ai réagi un peu trop lentement. Je n’arrivais pas à caler mon moteur sur le bon régime et cela m’a perturbé. Habituellement je suis assez rapide lorsque les feux s’éteignent, mais aujourd’hui cela ne s’est pas passé comme ça. La Caterham de Kovalainen m’a presque dépassé, c’est dire si j’ai bouclé un très mauvais premier tour," ajoute le champion du monde qui avait aussi été gêné par le petit contact entre les deux Williams dans le premier virage.