Le rôle de Daniil Kvyat au sein de la Scuderia Ferrari n’a pas encore été bien précisé. En tant que pilote de développement, le Russe effectuera du travail dans le simulateur de la Scuderia et pourrait ne pas disputer d’essais libres.
Ce que beaucoup voient comme une voie de garage, au mieux, et comme un arrêt de mort sur sa carrière dans le pire des cas, est défendu par Sergey Zlobin, celui qui fut en 2002 le premier Russe à obtenir une place d’essayeur en F1, chez Minardi.
"En réalité, Kvyat a obtenu un travail intéressant et très bien payé" note Zlobin. "Il sera moins vu à la télé, c’est vrai, mais il devient membre d’une équipe d’élite et si l’un des pilotes Ferrari a un problème, il aura la chance de courir".
Kvyat accompagnera Antonio Giovinazzi pour les programmes d’essais et de développement, que l’Italien occupera toujours en parallèle d’une place similaire chez Sauber.
Pour Zlobin, l’image du pilote d’essais qui tue sa carrière est "un stéréotype incompréhensible" et surtout chez Ferrari, car selon lui, "la moitié du paddock rêverait d’un tel boulot".