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Le projet du Grand Prix de France monte peu à peu en puissance

Entretien avec le directeur général de la course

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Le directeur général du Grand Prix de France, Gilles Dufeigneux, fait le point sur les préparatifs de la course, qui fera son retour dans l’Hexagone en 2018.

La montée en puissance se poursuit et les fans pourront bientôt acheter les premiers billets, d’ici deux mois.

Où en est-on de l’organisation du Grand Prix de France de 2018 ?

À neuf mois et demi de l’événement, le Groupement d’Intérêt Public (GIP) monte en puissance. Nous avons pris le temps de définir précisément les compétences et les structures dont nous avions besoin, ainsi que notre plan d’action. L’expérience de l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1, nous ne l’avons pas, et nous avons tenu à nous entourer de conseils, de spécialistes, sur tous les périmètres et dans un cadre administratif et juridique bien défini. Le fonctionnement d’un GIP répond à des procédures précises, et nous avons déjà procédé à certains appels d’offres conformément au Code des marchés publics.

Vous venez de dévoiler l’identité visuelle du Grand Prix. Quelle est la prochaine étape ?

Nous positionnons aujourd’hui l’événement auprès du public et des médias afin de soutenir la billetterie, que nous ouvrirons mi-novembre. Les instruments et vecteurs de la billetterie représentent d’ailleurs un appel d’offres crucial sur lequel le GIP est actuellement en train de statuer. La billetterie, c’est primordial pour un promoteur.

Interrogez-vous les autres organisateurs - promoteurs ?

Nous nous appuyons sur leur expertise dans de nombreux domaines. L’expérience acquise par les autres Grand Prix nous est précieuse. Nos homologues de Spa-Francorchamps, par exemple, nous accompagnent sur le conseil technique. Nous venons ainsi de vivre le récent Grand Prix de Belgique en immersion à leurs côtés. Nous avons tous vocation à échanger, à mettre en place des pratiques et à adopter des positions communes, que ce soit dans le cadre des accords commerciaux de la discipline, au sujet de l’évolution de la sécurité, ou encore en matière d’attractivité de l’offre F1.

Quelle est la vie quotidienne du projet ?

Tous les aspects de l’organisation sont en cours de traitement. Les équipes vont croitre au fil des semaines. Différents groupes de travail viennent d’être créés sous la responsabilité du Préfet du Var pour prendre en charge les problématiques de mobilité et de sécurité. Dans les jours à venir, nous allons structurer le volet hôtellerie et tourisme du projet. Enfin, le Circuit Paul Ricard va évoluer au fil des mois, les travaux sont programmés. C’est une satisfaction d’ailleurs de voir que la définition du tracé est le fruit d’une réflexion poussée menée entre le GIP, le circuit, la FIA, la FOM et différents spécialistes.

Sentez-vous déjà monter l’impatience des fans ?

La France a une histoire en Formule 1, elle constitue l’un des points d’ancrages historiques de la discipline. Nous recevons ainsi des témoignages de sympathie, de satisfaction ou d’intérêt de toutes les régions de France, mais également de l’étranger. Je sais également que l’enthousiasme est réel dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Nous travaillons chaque jour pour proposer à tous les publics une expérience unique le 24 juin prochain. Le Grand Prix de France au Castellet a des arguments à faire valoir.

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