Les promoteurs ont changé d’interlocuteur l’an dernier, lorsque Liberty Media a racheté la Formule 1 des mains de Bernie Ecclestone. Après 40 années de quasi dictature, la F1 s’est ouverte à ses partenaires et cherche à contenter le maximum de monde, qu’il s’agisse des équipes ou des circuits.
"Bernie contrôlait tout" admet François Dumontier (à gauche sur la photo, avec Chase Carey), promoteur du Grand Prix du Canada. "Quand Liberty Media a pris le contrôle, les choses ont changé, c’est certain. Ils ont de l’expérience dans les médias, la gestion d’événements, et ils écoutent les promoteurs. Déjà, ils ont repris quelques idées que je leur avais soumises pour les mettre en application dans d’autres Grands Prix."
Dumontier avoue que les travaux ont été sous-estimés par Liberty, dupés par les jolies choses vendues par Tonton Bernie : "Cela dit, ils ont hérité d’une coquille vide d’Ecclestone et ont dû mettre en place toute une structure, créer des départements, embaucher du personnel. C’est certain que tout le monde est encore un peu en apprentissage, mais les progrès sont déjà significatifs."