Dans le calendrier provisoire de la saison 2016, il est pour le moment prévu que le Grand Prix du Mexique se tienne deux semaines après celui des Etats-Unis et précède d’une semaine la manche brésilienne. Les écarts seraient donc ‘inversés’ par rapport à cette année, où le Mexique a fait son grand retour en F1 une semaine seulement après la tenue du Grand Prix d’Austin, et cette situation n’est pas totalement du goût du promoteur mexicain Alejandro Soberon.
« À titre personnel, je pense que c’est une meilleure idée d’enchaîner avec le Mexique juste après les Etats-Unis. Les spectateurs européens et asiatiques auraient l’opportunité de nous rejoindre ici et assister à deux courses en l’espace de 10 jours. Il vaut mieux être rattaché avec Austin qu’avec Interlagos, » confie-t-il à Reuters.
Disputée le 1er novembre, l’édition 2015 du Grand Prix du Mexique a de plus coïncidé avec le Jour des Morts, un férié, et Soberon suggère l’idée d’un partenariat avec Austin.
« Nous aimons ce week-end. Il faut que nous discutions pour voir comment le calendrier s’articulera finalement parce que ce week-end est vraiment bon pour les fans mexicains. Je pense aussi que nous devrions travailler avec Austin et chercher un moyen de collaborer. C’est une course merveilleuse et il y a la place pour deux Grands Prix rapprochés. »
Mais Bobby Epstein, président du circuit d’Austin, n’a pas l’air du même avis puisqu’après avoir annoncé un week-end « financièrement dévastateur » cette année à cause de la pluie, il a déclaré que la course mexicaine « avait fait mal » au nombre d’entrées sur son circuit.
En effet le Mexique a affiché complet très rapidement cette année.
« Nous avons tout vendu en quelques jours. Nous allons voir quelles sont les possibilités d’accroitre la capacité du circuit sans compromettre l’expérience vécue par les fans » ajoute Soberon.
Concernant les rumeurs d’un retour de l’Argentine au calendrier, il dit : « Plus nous avons de courses dans cette partie du monde, meilleur c’est pour le spectacle et la Formule 1. Nous pensons que le continent américain peut beaucoup apporter à ce sport. »