Ce dimanche à Montréal, lorsque la course a été interrompue pendant plus de deux heures, on a vu le public présent dans les tribunes attendre sous la pluie sans jamais perdre sa patience. Et pourtant, on avait froid pour eux...
Fallait-il rester là à attendre que la pluie s’arrête de tomber ou rentrer chez soi ? "Je n’ai jamais pensé à partir. Nous sommes venus de trop loin pour baisser les bras aussi facilement," déclare un spectateur qui est venu de New York pour assister à la course avec son frère.
"J’ai attendu toute l’année pour assister à cette course. C’est le principal événement sportif au Canada," ajoute un Montréalais.
Selon certains observateurs, 25 à 50 % du public a jeté l’éponge avant la relance de la course en quittant l’enceinte du circuit.
"Il n’y ’avait plus aucun sens à rester," déclare un spectateur qui était venu avec son fils âgé de 10 ans. "C’est comme si nous étions en plein milieu d’une inondation et dans ces conditions ce n’était plus du tout amusant. Mais nous avons toutefois passé un bon week-end à Montréal."
"C’était comme si nous étions au centre d’une tornade. La pluie tombait si fort que je n’osais pas bouger de mon siège. Je peux comprendre qu’ils aient interrompu la course," raconte un spectateur du New Jersey.
Un autre couple qui a assisté au Grand Prix du Canada depuis sa première édition en 1978 a quitté le circuit en lançant : "Peu importe puisque c’est quand même Vettel qui va gagner..."