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Le retour à la suspension active soulève quelques doutes

Une si bonne idée ?

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Martin Brundle n’est pas certain que le retour de la suspension active en Formule 1 à l’horizon 2017, une solution qui permettrait de réduire les coûts, soit une bonne solution. Selon le Britannique, qui a aidé au premier développement de ce système avant qu’il ne soit perfectionné chez Williams en 1992 et 1993, le spectacle risque d’en pâtir.

"Actuellement les pneus de 13 pouces jouent sur la suspension. Si nous passons à des pneus de 18 pouces, au profil très bas, la suspension doit encaisser plus de débattements. C’est un rêve pour les aérodynamiciens mais avec la suspension active j’ai peur que nous ayons des voitures collées au sol comme des Scalextric," déclare Brundle à Autosport.

Paddy Lowe était aussi de la partie chez Williams à l’époque, en tant que responsable de l’électronique défend le système.

"Il pourrait être plus simple que ce nous avons actuellement. Les systèmes d’amortissement des F1 actuelles sont très complexes et une suspension active ne serait pas plus chère."

Brundle pense que cela ne ferait qu’augmenter les coûts.

"La suspension active c’est la meilleure dans tous les domaines : bosses, vibreurs, aérodynamique, cabrage, plongée, la voiture a toujours le bon angle. Comment est-ce que cela pourrait diable économiser de l’argent s’il faut tout repenser pour l’utiliser au mieux. Pour exploiter cet énorme avantage, il faut redessiner la voiture. Cela ouvre d’autres voies de développements."

"Selon moi, il vaut mieux revenir à des appuis générés par l’effet de sol plutôt que par les ailerons, cela permettrait aux voitures de se suivre et de s’attaquer," conclut-il.

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