Ingénieur en chef chez Red Bull, Paul Monaghan est un des mieux placés pour évaluer la véritable valeur de Max Verstappen, qu’on dit très mature malgré son jeune âge.
« Je dirais que tous les pilotes continuent d’apprendre », a-t-il confié, y compris « les plus âgés d’entre-eux. La courbe d’apprentissage peut changer de degré, pourrions-nous dire. Le retour d’expérience de Max est, je dirais, très bon ; pour quelqu’un de son âge, c’est particulièrement bon. Il est conscient des points saillants de ses besoins parmi la variété des considérations qu’il peut avoir lorsqu’il boucle un relais ou une session. »
Max Verstappen n’impressionne pas seulement son ingénieur dans le garage ou à l’usine, mais aussi sur la piste, le dimanche, quand les points sont distribués : « Sa science de la course est assez solide. Sa capacité à supporter la pression a été largement démontrée en Espagne, en Autriche, en Hongrie. Il a donc un avenir étincelant. C’est un jeune homme très doué. »
La comparaison est inévitable avec son coéquipier, Daniel Ricciardo. Le Néerlandais fait quasiment jeu égal avec lui en course, moins en qualifications. « Je pense que Daniel, comme coéquipier, est un très bon repère pour Max » poursuit Paul Monaghan. « Daniel est un pilote exceptionnel. Son retour d’expérience est très complet. Il relève lui aussi les points saillants. C’est à nous de leur donner l’environnement dans lequel ils peuvent s’exprimer et grandir en tant que pilotes comme en tant qu’êtres humains, pour leur inspirer enfin un sentiment de camaraderie et d’esprit d’équipe. »
Hier, Christian Horner se réjouissait déjà de la très bonne entente entre ses deux pilotes, démontrée sur la piste à Hockenheim quand Max Verstappen a laissé passer Daniel Ricciardo, qui était sur une stratégie différente.