Y aura-t-il bientôt un Grand Prix du Qatar en F1 ? Le petit mais très riche état du Moyen Orient est prêt à mettre jusqu’à 70 millions d’euros par an pour organiser cette course. Et Bernie Ecclestone y est donc plus que favorable, évidemment.
Pourtant, aucun accord n’a été annoncé jusque-là. C’est en raison d’une promesse que le grand argentier de la F1 a fait à Bahreïn, le premier état du Golfe à rejoindre la F1 en 2004.
"J’ai serré la main du Prince de Bahreïn il y a une dizaine d’années. C’est typique chez moi. J’ai un accord verbal avec eux et ils ne voulaient pas d’autre course dans le Golfe sans leur accord. Pour que la course à Abu Dhabi puisse arriver au calendrier, il fallait leur accord et ils l’ont donné," explique Ecclestone.
Pour le Qatar, c’est beaucoup plus compliqué, admet-il.
"L’idée d’une course au Qatar peut fonctionner mais ils ont ce problème avec Bahreïn. J’ai favorisé leur rencontre pour qu’ils puissent s’arranger entre eux et pour le moment ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord."