Pirelli a réussi à obtenir de la part de la FIA et des équipes l’autorisation de faire des essais sur piste mouillé, des essais réclamés depuis plus d’un an. Ils auront finalement lieu dans une semaine, au Paul Ricard, avec trois équipes : Ferrari, Red Bull et McLaren.
De quoi satisfaire le manufacturier italien ?
"Nous allons tourner au Paul Ricard, qui n’est pas un circuit de Formule 1 et c’est un test artificiel, dans le sens où nous allons arroser artificiellement la surface de la piste. En réalité ce n’est pas parfait pour récolter des données," relativise déjà Paul Hembery, le directeur de la compétition de Pirelli.
"Dans le passé, nous avions beaucoup d’essais privés et il y avait souvent des jours sous la pluie dans le lot. Avec la réduction des essais privés, nous sommes obligés d’organiser ce genre de test."
Hembery assure toutefois que "ce test est vital. Il y a peu de pistes où l’on peut mener des essais sur le mouillé. Concevoir un pneu pluie est très difficile parce que cela dépend beaucoup de la surface de la piste, de la quantité d’eau sur la piste, de la pluie en cours. Il y a beaucoup de variables. La possibilité d’utiliser un circuit où l’on peut contrôler le niveau d’eau est vital pour faire des essais intéressants."
Pirelli ne prépare pas non plus une révolution pour son pneu pluie.
"Nous n’allons pas faire de changements qui auront un impact drastique sur ce pneu. Nous recherchons de petites améliorations. Mais quand nous aurons des séances sous la pluie, je suis certain que toutes les équipes qui ne seront pas présentes au Paul Ricard auront déjà toutes les données du nouveau pneu en quelques tours à peine."