Après une année 2014 complètement manquée sans le moindre point inscrit, une première dans l’histoire de l’écurie, Sauber est de retour à un niveau convaincant cette saison et peut prétendre aux points lors de chaque Grand Prix désormais.
L’équipe suisse a bien progressé durant l’hiver et profite également du gain de puissance considérable du moteur Ferrari. Comme l’explique Monisha Kaltenborn au site officiel de la Formule 1, ce n’est pas un hasard si son équipe est revenue de si loin.
"Les miracles n’arrivent que rarement en Formule 1. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est grâce à tout le travail qui a été accompli et à une grande motivation doublée de patience. 2014 a été une exception dans notre histoire, nous limiter à cette performance serait donc injuste."
Si Sauber figure pour le moment à la cinquième place dans la hiérarchie, Kaltenborn rappelle que "seulement quatre courses ont été disputées. Nous ne devons pas prendre pour acquis cette position. Nous faisons face à des équipes qui possèdent bien plus de capacités de développement et nous sommes certainement limités dans ce domaine. Mais nous sommes bien sûr heureux d’être là malgré tout."
"La seule chose que je peux certifier aujourd’hui, c’est que nous ne terminerons pas derniers de ce championnat ! Tout le reste je ne peux y répondre, je ne veux pas m’engager dans la moindre spéculation."
"L’année dernière, l’ensemble de notre voiture n’était pas compétitive. La monoplace en elle-même n’était pas si mauvaise, mais nous aurions pu faire bien mieux. Celle de cette année a plus de potentiel. Nous devons également beaucoup aux progrès effectués sur le bloc moteur. Notre fournisseur a fait un travail remarquable. Alors si vous assemblez un meilleur châssis et un meilleur moteur, les résultats suivront."
"Nous avons un partenariat depuis très longtemps avec Ferrari et nous avons bien sûr connu des hauts et des bas avec eux, mais rien n’a changé dans la qualité de nos relations."
"Il est désormais plus facile d’attirer des sponsors. Bien sûr, l’obtention de bons résultats est une chose importante pour les discussions, mais l’environnement économique reste difficile."