Rétrogradé au rang de pilote de réserve l’an dernier après une première saison en tant que titulaire chez McLaren en 2014, Kevin Magnussen et son équipe s’étaient séparés il y a quelques mois, laissant apparemment le Danois sans volant en Formule 1. Mais c’était sans compter sur le retour de Renault et la toute récente annonce du remplacement de son pilote payant Pastor Maldonado.
« Je ne sais pas grand-chose de ce qui s’est passé en coulisses, a affirmé Magnussen, mais être ici maintenant, c’est pour moi une surprise. Et une très bonne ! »
Le Danois ne sait évidemment pas de quoi 2016 sera fait, lui qui pilotera une voiture issue de la Lotus E23 de 2015 modifiée pour accueillir le moteur Renault.
« C’est difficile de prédire où je serai le samedi en Australie. Concentrons-nous déjà sur Barcelone pour faire du mieux possible avec ce que nous aurons, et ensuite nous verrons ce que nous pourrons faire. »
Et selon son coéquipier Jolyon Palmer, impossible également de fixer des objectifs.
« Ce n’est que lorsque nous monterons dans la voiture que nous verrons si nous pouvons prétendre au top 5, top 10 ou top 15. Je ne m’attends pas à une saison facile, parce que Lotus était plongée dans le chaos. L’objectif est plutôt à long terme. »
« Il n’y a que 3 équipes en Formule 1 qui construisent tout elles-mêmes : Ferrari, Mercedes et maintenant Renault, reprend Magnussen. Mais nous repartons de zéro en reprenant une nouvelle usine, et même si les moteurs sont opérationnels depuis quelques années, nous avons eu des problèmes avec et ils ne sont peut être pas au niveau souhaité. Mais Renault est l’une des écuries qui peuvent me permettre d’être champion du monde, et c’est tout ce qui compte. »