Charles Leclerc dispute pour l’instant une très bonne saison pour Sauber, qui est également la meilleure de l’équipe depuis 2015. Le Monégasque a marqué des points à trois reprises et enchaîné quatre Q2 consécutives, une première depuis 2013 pour l’équipe. Mais cela ne semble pas l’impressionner, ni même le satisfaire.
"Étrangement, ce n’est pas si énorme !" relativise le pilote. "Ce sont des bons résultats, mais après chaque course, j’essaie de trouver les négatifs me concernant et j’essaie de les améliorer. Cela s’est bien passé jusqu’ici mais je ne suis pas totalement confiant. Je ne suis pas quelqu’un qui se sent rapidement en confiance et je veux toujours faire mieux. Je pense que c’est une force, mais je reconnais que ça s’est bien passé."
Il ne voit actuellement qu’un seul problème : les freins. Après avoir terminé sa course dans l’aileron arrière de Brendon Hartley suite à une défaillance, le Monégasque a dû composer avec des freins en surchauffe au Canada, où il estime néanmoins avoir fait au mieux pour aller arracher le point de la 10e place.
"Je pense que nous avons optimisé notre week-end" explique-t-il. "En tant qu’équipe, il y a des progrès à faire sur les freins, et mon tour de Q2 aurait pu être meilleur, puisque seulement six centièmes me séparaient de la 11e place. Je pense qu’au niveau du pilotage, il y a des choses que j’aurais pu faire mieux, donc il y a des progrès possibles."
Une chose est sure, il apprend bien plus au volant d’une Formule 1 que lors de ses passages dans les autres catégories : "Je pense que j’ai plus progressé en sept courses que durant les trois années en monoplace. Il y a tellement de nouveautés en Formule 1, c’est fou à quel point on va chercher le moindre détail. Mais on apprend beaucoup et j’ai appris énormément en tant que pilote et en tant que personne."
"Je pense que j’ai toujours appris rapidement à chaque fois que j’ai changé de catégorie, mais je ne m’attendais pas à faire un tel bond en avant entre la première et la septième course. Mais il y a de la place pour des progrès, et je me considère jeune donc je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre."