Pour défendre sa 8e place au classement des constructeurs à Bakou, Sauber aura quelques arguments. Charles Leclerc connaît en effet déjà le circuit azéri : en F2 l’an dernier, le Monégasque a pu signer deux podiums, dont une victoire. De son côté, Marcus Ericsson a aussi bien négocié la course de l’an dernier en F1, avec une 11e place à la clef.
« J’ai hâte de revenir à Bakou » confie logiquement Charles Leclerc. « Ma course ici était solide l’an dernier en F2 et je me suis senti assez à l’aise sur le circuit. J’aime particulièrement les circuits urbains. Ils sont difficiles pour les pilotes, puisque vous n’avez pas de marge d’erreur. L’ambiance ici est formidable, et la vue sur la vieille ville et le château est spectaculaire. Ce sera intéressant d’en apprendre plus sur la gestion des pneus durant les essais libres. Nous serons ainsi mieux préparés pour faire face aux défis posés par ce circuit, et les essais libres nous permettront de trouver les bons réglages pour bien performer en course. »
A Bakou, Marcus Ericsson espère rentrer pour la deuxième fois dans les points cette saison.
« C’est un circuit assez sympathique, le premier tracé urbain de la saison. La piste comporte un bon mélange de portions à haute vitesse et de virages difficiles. Ce qui est spécial sur ce circuit, c’est la présence de quelques parties piégeuses, principalement autour du château. La piste est très étroite ici, et il faut être très précis au volant. Un autre défi sera de régler la voiture aux exigences du circuit. La gestion des pneus sera un facteur-clef, puisque la dégradation des Pirelli est assez prononcée durant la course. J’ai hâte de me rendre à Bakou et de signer une nouvelle performance solide, comme depuis le début de l’année. »