La FIA a soutenu Sebastian Vettel alors que des doutes sur la légalité de la Red Bull ont été exprimés ces derniers jours, notamment suite à sa prestation très au-dessus du lot à Singapour.
Le Dr Helmut Marko avait déjà rejeté le fait que la RB9 simule un antipatinage (un dispositif illégal en F1) via sa cartographie. Mais l’ancien propriétaire de l’équipe Minardi, Giancarlo Minardi a dit qu’il a vu et entendu à Singapour que Vettel était capable de remettre plein gaz jusqu’à 50 mètres plus tôt, son moteur Renault émettant des coupures sonores caractéristiques d’un contrôle de traction.
C’est aujourd’hui le directeur de course et délégué technique de la F1, Charlie Whiting, qui est monté au créneau.
"Jo Bauer (un des délégués techniques de la FIA) n’a trouvé aucune irrégularité. Tout est sous notre contrôle, et la voiture de Vettel est conforme à la réglementation."
Cela n’empêche pas Red Bull de poursuivre les innovations : l’équipe s’est doté d’un nouveau lève-vite, à 100.000 euros pièce !
Lors des arrêts aux stands, son vérin est conçu pour abaisser automatiquement la voiture dès qu’il reçoit le signal que les quatre roues ont été changées et serrées.
Ferrari et Mercedes travaillent actuellement sur des systèmes similaires. Quant à Force India, son team manager Andy Stevenson souhaite que l’innovation soit interdite pour une question de coûts et de sécurité.
"Si personne ne l’a, tout le monde sera logé à la même enseigne et sera une demi-seconde plus lent. Qui s’en soucierait ?"