Le Grand Prix d’Allemagne a vu une redistribution des cartes à l’avant, certaines équipes retrouvant des bonnes performances pendant que d’autres ne s’expliquaient pas être aussi lentes. Si à l’arrière, Caterham semble définitivement avoir le repris sur Marussia, on est encore loin d’imaginer les monoplaces de Leafield se battre avec une autre équipe que l’équipe russe.
« Le départ s’est bien passé, j’ai passé Chilton et j’ai dû freiner très fort au premier virage et j’ai rapidement eu de grosses vibrations à l’avant droit. Nous avions prévu de nous arrêter tôt donc ça n’a pas trop modifié notre stratégie et nous sommes rentrés à la fin du quatrième tour pour mettre les mediums » explique Charles Pic.
Après avoir décidé de rester en piste plus longtemps, profitant d’une absence de dégradation de ses pneus, Charles Pic a pu profiter de la voiture de sécurité pour effectuer son second arrêt. Son arrêt suivant, fruit d’une crevaison lente, fut donc inattendu et un peu prématuré.
« L’arrêt imprévu a ruiné la stratégie, ce qui est vraiment dommage car nous aurions été juste derrière les autres pilotes suite à la safety car. C’est assez frustrant parce qu’on ne peut pas y faire grand-chose. Suite à l’arrêt je suis ressorti dernier et j’ai pu passer Chilton, et ensuite dépasser Giedo à quelques tours de l’arrivée, vu que ses pneus étaient au bout, et après j’ai juste eu à ramener la voiture à l’arrivée ».
Pour Giedo van der Garde, la course a bien commencé puisqu’il a passé deux voitures au départ et a réussi à déborder Vergne au cours du premier tour. Dix-septième à la fin de la première boucle et parti sur un bon rythme, il n’a pas osé pousser ses pneus tendres à bout et a rapidement chaussé les médiums.
« Le premier jeu de médiums était correct mais nous nous en sommes tenus au plan, en nous arrêtant au vingtième tour pour un autre jeu de médiums. Je me faisais prendre un tour quand la voiture de sécurité est rentrée en piste donc j’ai pu rester dans le même tour et repartir seizième derrière Bottas et Gutierrez » explique le Hollandais. « Après ça ce fut essentiellement une course assez solitaire ! » ajoute-t-il, n’ayant eu qu’à ramener sa voiture à l’arrivée.