Les Formule 1 ont été naturellement plus rapides cette saison, par rapport à 2014. Selon l’analyse des temps au tour, la progression moyenne a été d’environ une demi-seconde (0,519 seconde exactement) sur l’ensemble de la saison.
Avec des règles stables à peu de choses près (forme des nez), les équipes et les motoristes ont logiquement fait évoluer leurs châssis et les V6 turbo hybrides vers plus de performances.
Le plus gros gain sur un tour a été constaté à Singapour avec 1,696 seconde de gain mais le fait qu’une chicane ait été changée fausse la comparaison. Même chose au Brésil avec des F1 plus lentes de 1,259 seconde à cause de vibreurs bien plus agressifs.
En course, le gain moyen constaté est de 0,350 seconde au tour, avec le gain le plus important constaté à Melbourne (1,533 seconde) suivi de Montréal et Monza. Les F1 ont été plus lentes à Shanghai, Spa, Interlagos et Abu Dhabi.
Enfin les vitesses de pointe ont augmenté sur 13 des 18 courses, le Mexique étant nouveau. Les plus gros gains ont été constatés en Australie et en Russie, avec 11 km/h de vitesse de pointe en plus en moyenne.