Après les premières expériences réalisées sur les Pirelli à Barcelone, le manufacturier italien a confirmé que les pilotes rencontreront des dégradations graduelles des performances cette saison, et non pas une chute brutale.
Le but avoué est de décourager les pilotes de tenter des relais trop longs en pariant sur une dégradation qui ne viendra pas, mais en les incitant à éviter une perte de temps régulière mais conséquente.
"La perte d’adhérence ne sera pas brutale mais plutôt graduelle" explique Mario Isola, manager de Pirelli en F1. "Nous analyserons en détail ces données la semaine prochaine mais les premiers signes sont encourageants".
"Pour l’instant, nous ne pouvons pas donner de chiffres, les équipes roulaient avec des charges d’essence différentes, des réglages non définitifs. Donc avant de donner un chiffre, nous voulons vérifier qu’il soit correct. Mais nous pouvons déjà dire que la perte de performance ne sera pas soudaine lorsque le pneu arrivera en fin de vie."