Les représentants de Lewis Hamilton ont tenu à réagir officiellement suite à la diffusion dans la presse de documents détaillant un système d’évasion fiscale de masse utilisée par un grand nombre de riches particuliers et d’entreprises.
Ces Paradise Papers ont mis au jour des systèmes basés sur des comptes off-shore, à la limite de la légalité.
Pour le quadruple champion du monde de F1, ce serait un montage de cette nature qui lui aurait permis d’éviter de payer la TVA sur l’achat de son jet privé en 2013, un Bombardier Challenger 605 rouge et immatriculé G-LCDH (Lewis Carl Davidson Hamilton).
L’Anglais aurait ainsi économisé 3,7 millions d’euros sur un achat de 22 millions d’euros au total.
Les avocats de Lewis Hamilton assurent que la structure mise en place n’est pas illégale.
"En tant que sportif mondial qui paye des taxes dans de nombreux pays, Lewis fait confiance à des conseillers professionnels pour gérer ses affaires. Et ces conseillers ont assuré à Lewis qu’il n’y avait pas de problème. L’affaire est maintenant dans la main de ses avocats."
Ce qui pourrait être reproché à Hamilton c’est de ne pas utiliser son avion à 100% du temps pour le business et son activité de pilote de F1, ce qui permet effectivement d’être exempté de TVA. Le pilote a très souvent montré son avion alors qu’il l’utilisait pour des voyages personnels.