Les rêves du Qatar de voir la Formule 1 s’installer dans son pays semblent s’éloigner après les dernières déclarations de Bernie Ecclestone concernant les Grand Prix au Moyen-Orient : « je pense que nous en avons suffisamment, non ? » a-t-il dit.
Le Britannique avait confirmé l’an dernier que des discussions avaient été entamées avec les Qataris en vue d’une course urbaine pour un montant de près de 75 millions de dollars par an. Mais Ecclestone avait aussi précisé que le Bahreïn, premier pays de la région à accueillir une course en 2004, avait un droit de véto concernant toute course qui pourrait lui faire de l’ombre dans le Golfe.
« J’ai conclu un accord avec les gens de Bahreïn, et ils m’ont demandé ‘comme nous sommes nouveaux, nous garantirez-vous que vous n’organiserez pas une course concurrente dans la région du Golfe ?’ »
Le directeur exécutif du circuit de Bahreïn, le cheikh Salman bin Isa Al-Khalifa, se montre plus évasif.
« Ce n’est pas à nous de décider, c’est au détenteur des droits. Nous avons accueilli Abu Dhabi quand ils ont embarqué pour l’aventure, alors nous verrons. Je pense que Mister E. apprécie notre loyauté envers lui, et en homme d’affaires, il nous consulte en tant qu’amis avant de prendre une décision. Je n’ai donc pas encore de réponse, d’autant que le projet du Qatar n’a pas encore totalement pris forme. »
Le cheikh ajoute qu’il aimerait étendre le contrat de Bahreïn au-delà de 2016 et que des discussions sont en cours. Et même s’il souhaiterait héberger le Grand Prix plus tôt dans l’année, il réfute toute possibilité de remplacer l’Australie en tant que première manche du championnat.