Selon des documents publiés dans le Daily Telegraph, Manor a été secourue par « une contribution apportée par une tierce partie pour garantir 500000 livres à ses créanciers, lesquels percevront approximativement 1,262 pence par livre versée. »
En clair, toutes les entreprises auxquelles Manor doit de l’argent ne verront pas 99% de celui-ci.
En tout, l’écurie a accumulé plus de 31,4 millions de livres de dettes envers 200 créanciers.
Les plus grosses sommes sont dues à Pirelli (1 million de livres), McLaren (7,1 millions pour l’utilisation de sa soufflerie et de son simulateur) et Ferrari (15,2 millions pour ses moteurs).
Mais plus bas dans la liste des créanciers se trouvent des entreprises avec bien moins de ressources. Par exemple, la société de transport Circuit 2 Circuit ne verra que 1440£ sur sa facture impayée de 114000£, et Formula Medicine, une société de physiothérapie, seulement 429 livres sur les 34000 attendues. De quoi sérieusement plomber les comptes des plus petites entreprises, voire les conduire à la faillite.
Certains médias ont applaudi la tentative de retour de Manor en Australie et même souligné que l’histoire de l’équipe « donnait de l’espoir à tout le monde. » À tout le monde, sauf aux créanciers qui ne percevront pas la quasi-totalité de l’argent qui leur est dû.