Caterham termine le Grand Prix d’Allemagne avec ses deux monoplaces à l’arrivée, Kamui Kobayashi étant seizième et Marcus Ericsson dix-huitième. Le Japonais tablait sur une stratégie à trois arrêts et la seizième place était la meilleure possible aujourd’hui, Bianchi étant trop loin devant lui.
« Au départ, j’ai réussi à éviter Bianchi qui est mal parti mais j’étais derrière Chilton au premier virage. Après le safety-car, Bianchi m’a passé donc j’étais concentré à attaquer jusqu’au premier arrêt - qui a été très bon, j’ai pu passer Chilton et tenir cette place jusqu’au second arrêt », a déclaré Kobayashi.
« L’équilibre de la voiture était bon, il y avait un peu de sous-virage - mais moins qu’avec les supersofts que j’ai pris pour le départ. Mais je n’avais pas assez de rythme pour rattraper les voitures de devant. L’arrêt suivant, nous avons encore creusé l’écart avec Chilton et ce jusqu’à l’arrivée. La seizième place était le meilleur résultat possible aujourd’hui, nous n’avions pas la performance pour battre Bianchi. »
Ericsson n’a pas débuté la course dans les meilleures conditions après son problème hydraulique d’hier matin. Parti des stands, il a aussi été contraint d’effectuer un stop-and-go dans le troisième tour. Une course d’attaque qu’il termine à la dix-huitième position.
« Je suis parti des stands et évidemment, la voiture de sécurité au premier tour m’a aidé. Mais j’ai dû réaliser mon stop-and-go de dix secondes pour avoir enfreint les règles du parc fermé après l’entrée de la voiture de sécurité, et j’ai ensuite essayé de revenir sur les autres durant toute la course », explique le Suédois.
« Quand j’ai commencé à voir des drapeaux bleus, je perdais trop de temps pour espérer rattraper les autres. Mes chronos étaient assez bons donc j’ai continué d’attaquer jusqu’à mon second arrêt. Nous avons pris les pneus supersofts pour le dernier relais et on m’a dit que je pouvais attaquer jusqu’à l’arrivée. J’ai repris du temps sur la Marussia de Chilton devant moi mais à cinq tours du but, les pneus étaient détruits et je termine dix-huitième. »