Si Lotus a pu échapper aux huissiers en Belgique et rallier juste à temps l’Italie pour le Grand Prix de Monza, les ennuis judiciaires ne sont pas terminés et l’affaire Charles Pic continue dans les tribunaux.
« Les audiences et les réunions se poursuivent, confirme le directeur adjoint de Lotus, Federico Gastaldi. Ça prendra quelques semaines voire quelques mois avant que l’affaire ne soit classée. »
Et l’Argentin enrage : Pic et sa plainte sont arrivés sans crier gare.
« Imaginez : nous accrochons notre premier podium depuis presque 2 ans, et après la course il nous faut faire face à ça. Nous ne sommes que des êtres humains et je pense que tout ça est complètement fou et injuste. Je ne m’attendais pas à ce que cette personne nous pose ces problèmes, puisque tous mes appels de la semaine ont été rejetés et que deux minutes avant la course, il a appelé pour s’excuser. »
« Je pense que certaines personnes ne réalisent pas les dommages qu’elles peuvent causer aux 550 familles qui dépendant de notre travail à l’usine d’Enstone. Il y a des gens dans le paddock qui ne jurent que par le sang et les attitudes négatives. Nos employés sont évidemment anxieux maintenant, tout comme nos sponsors. Ça prendra du temps avant que tout ne se calme. »