Les équipes de F1 sont en ébullition en ce moment dans leurs usines respectives : elles doivent préparer leurs monoplaces 2014 en un temps record puisque la première séance d’essais, à Jerez, aura lieu dès la fin janvier. Même si de nombreuses équipes ont rapidement abandonné le développement des voitures 2013, les changements à absorber sont immenses.
"Les équipes seront à la limite, tout à fait," admet Sam Michael, directeur sportif de McLaren. "Aujourd’hui nous avons de meilleurs outils de simulation, de bancs d’essais, qu’il y a 4 ans, lors des derniers gros changements de règlements mais cela perturbe tout de même vos méthodes de travail, très méthodiques et conformes à des process bien définis depuis 4 ans. Tout cela va à la poubelle pour 2014 et il faut tout recommencer. C’est pourquoi vous verrez pas mal de hauts et de bas l’année prochaine, dans toutes les équipes."
Est-ce que certaines équipes pourraient faire le pari de manquer Jerez pour commencer leurs essais à Bahreïn un peu plus tard ?
"Je ne suis pas certain de l’avantage que vous pourriez en tirer. Quand vous repoussez des essais, c’est en général pour avoir plus de temps en soufflerie, pas pour rechercher de la fiabilité. Alors côté châssis il n’y a pas vraiment d’avantages à en tirer à retarder de trois semaines les essais. Selon moi il ne faut pas manquer ces essais. Ce sera la première fois que les voitures rouleront avec les V6. Il y aura beaucoup d’enseignements à en tirer."