Christian Horner avait lancé une idée au moins de juin : engager un consultant indépendant pour aider à réécrire les règles techniques et sportives de la Formule 1 en 2017. Il avait même avancé un nom, celui d’un homme reconnu et respecté dans tout le paddock, Ross Brawn.
"Une équipe cherchera toujours à gagner un avantage dans un domaine ou un autre. Nous, nous aimerions par exemple que l’aérodynamique reprenne le dessus. Les autres aimeraient bien que le moteur continue à faire la différence. C’est pourquoi il nous faut un consultant indépendant, qui connait le business et ses particularités techniques et sportives. J’avais cité le nom de Ross Brawn mais il suffit de trouver quelqu’un qui peut satisfaire aussi bien la FIA que la FOM," déclarait-il.
Où en cette idée, deux mois après ? Au point mort selon Horner.
"Malheureusement, les équipes et la FIA n’ont pas apprécié cette idée alors la fédération n’est pas allée plus loin. Ross aurait été l’homme idéal : il a été en F1 pendant de nombreuses années, comprend très bien la technique et n’est plus engagé aux côtés de qui que ce soit. Maintenant, il est probable aussi qu’il n’aurait pas accepté parce qu’il aime trop passer sa retraite à la pêche !"
La Formule 1 veut néanmoins entamer sa révolution mais des doutes ont été soulevés quant à une faisabilité pour 2017. Réécrire une bonne partie du règlement en s’assurant qu’il n’y ait pas de failles en 7 mois, c’est très ambitieux.
"Je pense que c’est encore possible pour 2017," indique le patron de Red Bull. "2017 représente une page blanche et il y a une vraie opportunité de bien faire les choses, que la Formule 1 devienne spectaculaire, avec les voitures les plus rapides, les meilleurs pilotes et des actions roues contre roues avec des règlements techniques adaptés. Nous devons retrouver des courses sprint, sans économie de carburant, avec les meilleurs pilotes dans les meilleures voitures."