Toutes les équipes ont pris des dispositions en cas d’annulation du Grand Prix de Bahreïn à la dernière minute, une éventualité qui n’est pas à exclure malgré le discours rassurant de ces dernières semaines tenus par le pays, le circuit, Bernie Ecclestone et même les patrons d’équipe.
Les préparatifs en cas de changement de plan permettront aux équipes de réagir jusqu’au dimanche soir après la course à Shanghai. Le fret pourrait rentrer en Europe en passant par Dubaï, sans aller à Bahreïn. Les billets d’avion pour tous les personnels ont également été réservés pour rentrer directement en Europe.
Le Grand Prix de Bahreïn est très proche de la famille royale et de nombreuses manifestations autour du circuit sont attendues, dans l’espoir d’être couvertes par les centaines de journalistes internationaux qui se rendront sur le Grand Prix.
Chez les pilotes, deux camps s’affrontent encore. Michael Schumacher est du genre rassuré. "Je suis relax, honnêtement. Cela va bien se passer, on va bien s’occuper de nous et les organisateurs sont préparés à toute éventualité. Je suis pratiquement sûr que ça sera ok."
Son compatriote Timo Glock ne l’est pas vraiment. "Je ne comprends pas pourquoi nous y allons. Pourquoi nous faire prendre des risques non nécessaires ?"