Michael Schumacher a une énorme expérience et un talent dans la mise au point que personne ne nie, mais la F1 d’aujourd’hui est compliquée, même pour lui.
"Une F1, c’est un puzzle à 1000 pièces qu’il faut assembler lors de chaque course," confie Michael Schumacher au Auto Motor und Sport.
Et ce puzzle, même lorsqu’il semble terminé, cela ne fonctionne pas toujours très bien. Le comportement des pneus Pirelli est en effet assez imprévisible.
"Du point de vue du championnat, il n’y a aucun doute sur le fait que les nouveaux pneus Pirelli contribuent à améliorer le spectacle," explique le journaliste brésilien Livio Oricchio dans le O Estado de São Paulo. "Mais si vous pensez au challenge technique que représente la F1, au génie des gens qui y travaillent et aux immenses ressources financières et techniques nécessaires pour gagner, on peut dire que les pneus ont pris aujourd’hui trop d’importance."
"Avec d’autres, j’espère que les nouveaux pneus que Pirelli prépare seront plus prévisibles dans leur comportement, mais sans que cela affecte trop la beauté du spectacle," ajoute Oricchio.
"Celui qui sera le premier à comprendre les pneus Pirelli aura un avantage décisif dans la bataille pour le titre," affirme Martin Whitmarsh, le patron de l’équipe McLaren.
Cette semaine sur le circuit du Mugello, les équipes vont poursuivre leur apprentissage des pneus Pirelli. "Ces journées d’essais privés pourraient modifier la hiérarchie en F1," confie Norberg Haug, le vice-président de Mercedes Mercedes.