Les patrons des équipes de F1 invités à la conférence de presse de la FIA hier ont été clairs : les problèmes politiques avec certains pays ne sont pas de leur ressort. Si Bernie Ecclestone et la FIA décident d’installer la F1 dans un pays et d’y aller malgré tout, ils doivent suivre.
"Bien entendu, ce qui se passe en Russie et en Ukraine inquiète énormément. Mais nous avons toujours dit qu’en tant qu’équipes, nous nous désengageons des débats politiques sur ces choses," rappelle Claire Williams.
"La FIA fixe la direction et nous la suivons," ajoute-t-elle.
Cette position est la même pour Matticci, Mallya ou même Kaltenborn. Alors lorsqu’on demande si les équipes seraient même prêtes à suivre Ecclestone en Corée du Nord, Christian Horner est sorti de ses gonds
"Nous sommes ici pour parler de sport, de pilotes, du dernier Grand Prix. Au lieu de cela vous vous concentrez sur les questions négatives et ennuyeuses. De plus ce genre de questions sont à adresse à Jean Todt et à Bernie Ecclestone plutôt qu’aux équipes."
A bon entendeur...