Les équipes de F1 sont attachées aux circuits historiques, tels que Spa-Francorchamps, et veulent travailler avec Bernie Ecclestone pour assurer leur maintient au calendrier du championnat du monde.
La tendance à l’heure actuelle est plutôt à l’addition de nouveaux Grand Prix dans les pays prêts à payer le prix fort, sur des circuits modernes n’ayant pas l’âme des circuits traditionnels qui ont contribué à l’écriture de l’histoire du sport.
Ainsi, Spa-Francorchamps est régulièrement menacé, tandis que les circuits d’Hockenheim et du Nurburgring accueillent le Grand Prix d’Allemagne en alternance. Silverstone, de son côté, a dû engager une importante série de travaux pour conserver sa place au calendrier.
La difficulté pour ces circuits est qu’ils ne peuvent rivaliser financièrement parlant avec les nouveaux candidats.
« Nous devons avoir un modèle flexible. Le modèle qui a été adopté jusqu’à présent a bien développé le sport mais, si nous perdons certains des circuits classiques, nous mettrons en péril l’héritage de notre sport », explique Martin Whitmarsh.
« Si vous demandez aux équipes d’accepter une somme d’argent réduite pour courir sur un circuit comme Spa-Francorchamps, je suis sûr qu’elles le feront », ajoute-t-il. « Nous devons nous assurer de tenir le même discours au promoteur parce qu’il a les poches bien plus garnies que n’importe lequel d’entre nous, ou que l’ensemble des équipes réunies. »
« Je pense qu’il s’est préparé à adopter une approche plus flexible à l’occasion mais, collectivement, nous devons décider où il est important d’aller et nous assurer de trouver une solution commerciale qui permette aux circuits historiques de survivre », termine-t-il.