La promotion de leur sport est une question importante pour les équipes de Formule Un, qui veulent offrir plus aux fans actuels et en conquérir de nouveaux.
Participant au ‘Fan Forum’ organisé par la FOTA, à Montréal, Martin Whitmarsh l’a rappelé, non sans reconnaître que les équipes avaient une part de responsabilité dans la situation actuelle.
« J’ai été impliqué dans le sport pendant 23 ans, alors je me critique moi-même en disant que nous n’avons pas fait du très bon boulot dans la gestion du sport », a rappelé le Britannique. « Nous n’avons pas travaillé ensemble. »
« Des équipes de F1 très compétitives auront toujours tendance à se disputer autour de la légalité des voitures ou autres problèmes, mais nous devons essayer de passer au-dessus de tout ça. Nous devons travailler plus dur pour rendre le sport plus accessible et attirer de nouveaux fans », a-t-il ajouté.
Cette question devrait être au cœur des négociations des prochains accords Concorde, même si Whitmarsh aimerait que FOM et FOTA travaillent de concert.
« En ce qui concerne la propriété du sport, le détenteur des droits va toujours vouloir garder le plus d’argent possible, et les équipes vont vouloir en avoir le plus possible aussi. Mais, alors que nous nous bagarrons pour savoir qui aura la plus grosse part du gâteau, nous devrions nous concentrer sur la façon de faire évoluer le sport et de faire grossir le gâteau », a-t-il indiqué.
Egalement présent, Adam Parr a été un peu plus précis, regrettant qu’un certain nombre de ressources ne soit pas exploité.
« Il y a tellement de contenu dont vous devriez pouvoir profiter. Bernie a deux ou trois caméras sur chaque voiture, sans oublier toutes les caméras sur le circuit. Il y a une richesse incroyable de matériel et nous ne l’exploitons pas actuellement », a-t-il expliqué.
Il a remis en question la gestion des droits télé d’Ecclestone. « Le problème est que nos revenus télé représentent moins de 500 millions de dollars. En comparaison, la NFL rapporte 4.2 billions de dollars et le football turc à peine moins que nous. Je pense qu’il est temps que nous le remettions en question », a-t-il indiqué. « Nous ne vous donnons pas ce que vous voulez et nous n’obtenons pas ce que nous voulons non plus. Il y a quelques problèmes fondamentaux qui doivent être réglés et nous devons changer quelques choses. »