En 2014 puis 2015, Williams avait semblé maîtriser son sujet au moment de faire évoluer ses monoplaces puisque l’équipe anglaise était parvenue à introduire de nombreux développements performants non seulement sur le papier, mais aussi en piste. Cette année cependant, l’écurie de Grove a semblé marquer le pas avec peu de nouveautés, moins concluantes qui plus est.
« Ces deux dernières années, nous sommes fiers d’avoir pu introduire des éléments qui ont fonctionné comme prévu sur nos voitures, » a ainsi déclaré Pat Symonds, le directeur technique de Williams à Autosport.
« Pendant cette période, une seule de nos évolutions ne s’est pas comportée comme elle aurait dû, alors c’est un bon ratio. Mais cette année, nous avons développé deux évolutions majeures qui ne nous ont pas apporté autant que nous l’espérions, et nous avons décidé de nous concentrer assez tôt sur la voiture de l’an prochain. »
« Nous avons donc introduit moins d’améliorations que d’habitude et certaines n’ont pas bien fonctionné. Je serai honnête : nous ne sommes pas encore complètement sûrs de la raison pour laquelle elles n’ont pas marché et il nous enquêtons actuellement. Chez Williams, nous inspectons les moindres détails alors nous trouverons pourquoi. »
Mais l’équipe a également eu du mal à faire fonctionner les pneumatiques cette année, et Rob Smedley comme Pat Symonds sont du même avis : « nous nous sentirions mieux si nous maîtrisions un peu mieux les pneus. C’est un domaine difficile pour nous tous et dans lequel il va falloir investir plus de ressources. »