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Les grid girls ne sont pas satisfaites de la décision de Liberty

Il y avait d’autres alternatives pour préserver l’emploi

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Liberty Media a pris la décision de supprimer les grid girls, qui étaient jusqu’ici embauchées pour tenir les panneaux des pilotes et pour promouvoir l’un ou l’autre des partenaires du Grand Prix sur lequel elles étaient engagées.

La décision de les supprimer est globalement saluée comme un point positif mais outre les voix discordantes qui estiment qu’elles faisaient partie de la tradition de la F1, c’est la voix de certaines d’entre elles qui s’élève contre cette décision.

"C’est énervant et je suis dégoutée que la F1 ait abandonné face à une minorité qui veut être politiquement correcte" déclare Charlotte Gash, grid girl a mi-temps qui a notamment travaillé pour le Grand Prix de Grande Bretagne. "Je suis une des chanceuses qui ne compte pas là-dessus comme une source principale de revenus, mais il y a des filles pour lesquelles c’est le cas".

"Je sais que les grid girls sont là pour être jolies quand elles sont sur la grille, mais mon rôle était d’interagir avec le public et nous étions là pour faire la pub des sponsors. Nous aimons faire ça et nous ne voulons pas que ça nous soit retiré".

Caroline Hall est une ancienne grid girl qui possède désormais sa propre agence d’événements promotionnels. Elle comprend l’envie de faire évoluer les mentalités au sujet des grid girls mais ne comprend absolument pas la radicalité de cette suppression.

"C’est dommage qu’ils aient pris des décisions aussi extrêmes aussi rapidement" regrette-t-elle. "Je pense qu’ils auraient dû chercher un moyen de faire en sorte que ce rôle soit inscrit dans une démarche plus moderne plutôt que de l’effacer totalement".

"Ils auraient pu le rendre plus égal au niveau des sexes. La question est de savoir par quoi les gens se sentent offensés. Le sont-ils par ce rôle et donc par le fait que quelqu’un se tienne debout avec des sponsors sur ses vêtements, ou le sont-ils par le fait que ce ne sont que des femmes qui le font ?"

Une question que Liberty Media n’aura pas jugée utile de poser au moment de prendre la décision d’une suppression pure et simple de ce rôle en Formule 1.

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