Alors que se joue en ce moment l’avenir de la Formule 1 à Paris, les quatre motoristes présents dans la discipline ont fait savoir qu’ils étaient tous fermement opposés à l’arrivée d’un moteur client indépendant qui ne respecterait pas les mêmes règles techniques, à savoir un V6 turbo hybride de 1,6L de cylindrée.
Mercedes, Ferrari, Renault et Honda auraient soumis ce matin au Groupe Stratégie de la F1 une contre-proposition : un prix maximum des V6 actuels fixé à 16 millions d’euros, au lieu des 12 souhaités par Jean Todt.
Le président de la FIA a toutefois un autre argument pour faire baisser le prix au niveau souhaité : le maintien des règles moteur actuel jusqu’en 2025 au lieu de 2020, afin de lisser encore davantage les coûts de développement.
"Une règlementation stable est importante pour attirer d’autres constructeurs en Formule 1," reconnait Todt.
Toto Wolff s’est dit "prêt à la discussion mais pas au chantage" lorsqu’il évoque l’arrivée d’un moteur client turbo de 2,5L sans système hybride.