Lors des trois séances d’essais hivernaux, nous avons assisté à de très nombreux blocages de roue, conséquence d’une faible maturité du nouveau système de freins gérés par l’électronique afin de maximiser la récupération d’énergie pour les ERS plus puissants introduits cette saison.
La situation va bien entendu s’améliorer mais Pirelli admet s’inquiéter pour les premières courses. Ces blocages endommagent sérieusement les pneus et pourraient mener à de nombreuses crevaisons qui ne seraient pas bonnes pour son image.
"Par rapport au passé, avec ces nouveaux freins nous voyons bien plus de blocages de roues, notamment sur les pneus arrières, avec de gros plats. Nous surveillons cela de près parce que parfois cela va très loin, jusqu’à la carcasse du pneu. Les pneus avants sont plus résistants à ce phénomène parce que nous en tenions compte mais ce n’est pas le cas du pneu arrière qui est lui conçu pour favoriser la motricité," explique Paul Hembery.
"Ces plats sur les pneus à l’arrière ne sont pas superficiels et cela peut vous arrêter. La situation va s’améliorer au fur et à mesure que les équipes progressent avec les nouveaux freins mais nous nous devons de leur signaler un problème potentiel quand il arrive, même si nous n’en sommes pas directement responsables."
Concernant les plats à l’avant, Hembery est plus confiant. "Nous en avons vu moins lors de ces essais que ceux de l’an dernier. Nos pneus 2014 y sont moins sensibles et c’était aussi un de nos objectifs. Ce sont vraiment les plats extrêmes à l’arrière que nous surveillons."