Certains pilotes comme Fernando Alonso et Rubens Barrichello se plaignent du fait qu’il y a de plus en plus de boutons sur le volant d’une monoplace de F1, mais cela ne semble pas trop gêner Lewis Hamilton...
"Nous sommes de toute façon toujours à la limite et si l’on nous donne plus à faire, nous serons encore plus à la limite. Mais nous sommes tous logés à la même enseigne, sauf ceux qui n’auront pas de KERS dans leur voiture. Pour les équipes, c’est un vrai défi de rendre l’utilisation de tout cela le plus simple possible. Nos ingénieurs ont eu quelques bonnes idées et c’est finalement assez facile à utiliser," affirme Lewis Hamilton.
"Toutefois, il est évident que lorsque vous êtes à la limite durant un tour de qualification, utiliser le KERS et l’aileron arrière mobile ne sera pas la chose la plus facile au monde, mais en course, cela devrait mieux se passer," poursuit le champion britannique.
Lewis Hamilton avoue encore qu’il appelait de ses voeux ces changements. "J’accueille favorablement ces changements de règles. Le KERS, je l’avais déjà utilisé auparavant. Ce système et l’aileron arrière mobile devraient certainement nous aider à dépasser et c’est génial pour notre sport et pour le public."
Quant aux pneus Pirelli, ils ont l’air moins résistants que les Bridgestone de l’année dernière, ce qui devrait multiplier les arrêts au stand.
"Plus d’arrêts au stand ? Ca me convient aussi. L’année dernière, cela n’était pas très excitant de voir les voitures s’arrêter seulement une fois et à cause de l’interdiction de ravitailler, on a enlevé une partie du spectacle. Toutefois, l’objectif est bien sûr de faire une course avec le moins d’arrêts possible et nous allons donc travailler à l’adaptation de la voiture afin de rester le plus longtemps possible en piste avec les mêmes pneus," ajoute Hamilton.