Malgré les appels au calme de la communauté internationale et la répression toujours violente envers les manifestants, les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn semblent convaincus que la course de l’année prochaine aura bel et bien lieu, comme prévu, le 22 avril 2012.
Présent à Abu Dhabi pour le Grand Prix, Salman bin Hamad bin Isa Al Khalifa, le prince héritier de Bahreïn, a déclaré à la presse que la situation dans son pays s’est nettement améliorée... « Ça me paraît bien », a-t-il avancé. « Le sport est quelque chose qui rassemble et qui modère. Il y a certaines choses qui sont arrivées dans le pays et personne n’en est fier. Mais un important rapport indépendant sortira le 23 novembre prochain et il va livrer un récit de la vérité que nous pouvons accepter pour avancer ».
« Comme n’importe quel autre pays qui a du faire face à des troubles dans le passé, nous allons aller de l’avant », a poursuivi le prince héritier. « Nous allons en tirer des leçons, nous allons grandir et nous nous sommes engagés à lancer des réformes. Et ce sport a un grand intérêt pour nous. Nous nous réjouissons à l’idée de vous accueillir et nous sommes prêts à relever le défi ».
Également présent à Abu Dhabi, Bernie Ecclestone a tenu à affirmer son soutien vis-à-vis des autorités bahreïnies. « C’est grâce à eux que nous sommes ici et en pleine croissance dans cette partie du monde », a-t-il dit. « Si nous n’avions pas fait cela au début, nous ne serions pas ici. Tout le monde est content. Il n’y a pas de drames du tout ».
Plus que jamais, le grand argentier de la Formule 1 semble très confiant quant à la bonne tenue du Grand Prix de Bahreïn en 2012. « Oui, nous ne l’aurions pas inscrit sur le calendrier sinon ».