Le système de pénalité actuellement en place est la quasi assurance, couplé avec le peu de pièces dont disposent les pilotes pour une saison, de démarrer au moins une course dans l’année plus loin que la place sur laquelle un pilote s’est qualifié.
Si le système peut se comprendre, puisqu’il oblige les équipes à limiter leur quota de pièces moteur et de boîtes de vitesses, le débat est souvent relancé pour savoir s’il est pertinent de punir le pilote, plutôt que l’équipe, quand un changement inopiné se produit.
"Je pense que Ross Brawn a placé cette question en tête de son programme, comme l’une des choses à régler" explique Bob Fernley, directeur adjoint de Force India. "Rappelez-vous simplement que lorsque ces pénalités ont été introduites, c’était aussi en partie pour contrôler les coûts des unités de puissance et tout le reste, et il n’a probablement pas coché les cases comme il aurait dû le faire."
"Mais nous devons aussi contrôler les motoristes, donc il faut trouver un équilibre avec cela, afin de s’assurer que nous contrôlons les coûts tout en ne ruinant pas l’aspect sportif. Je pense que c’est l’une de ses principales priorités dont il faudra tenir compte dans le prochain règlement."
Le manager de Force India réfléchit à une solution, et admet en avoir une en tête : "Il faudrait plutôt lier cela aux équipes, et non aux pilotes. C’est ainsi que je vois les choses, puisque c’est la responsabilité des équipes et non des pilotes, mais je pense que Ross a des idées claires à ce sujet et qu’il sera intéressant de voir ce qu’il en ressort. Il a une expérience énorme, si quelqu’un peut le faire, c’est lui."