Nico Rosberg a pris l’avantage sur Michael Schumacher lors des trois premières courses de la saison. Une situation jugée logique par Nick Fry, l’un des patrons de Mercedes GP, qui ne s’attendait pas à plus ou pas à moins de l’un et de l’autre.
"Michael est selon moi assez remarquable. Même lors de cette course, il a donné un niveau d’informations et d’analyses que je n’avais jamais vu auparavant, et pas seulement lors des réunions techniques. Quand vous avez le casque sur les oreilles, il est toujours en train de commenter une chose ou une autre, même en qualifications" explique Nick Fry.
Pour Fry, il faut avant tout que Schumacher se remette dans le bain, on ne sort pas de trois années de retraite aussi facilement. "Chaque course il apprend un peu plus et il commence à assembler les pièces du puzzle, lentement mais sûrement, c’est ce à quoi on s’attendait. Il a pris la déception de ce qui s’est passé en Malaisie très bien, il a assez d’expérience pour savoir que ce genre de choses peut arriver (NDLR : abandon sur perte d’un écrou de roue). Il a encore préféré tirer les aspects positifs, et franchement, il ne faut pas le sous-estimer pour la suite."
Concernant Nico Rosberg, le patron anglais n’est pas surpris. "Il réalise exactement ce que j’attendais de lui. Il était en tête de liste quand nous avons choisi nos pilotes, devant Schumacher et Heidfeld parce que Ross Brawn et moi on pensait que c’était un pilote très talentueux. C’était avant que Mercedes nous rachète, et il ne fait que confirmer tout le bien qu’on pense de lui. Je sais que d’autres dans le paddock n’étaient pas aussi convaincus que nous mais ils ont du changer d’avis maintenant. C’est un pilote très sûr de lui et de ses capacités, ce qui augure bien du futur."