Les Renault sont moins en forme qu’à Spa ou Budapest en ce premier jour de roulage à Monza. Les monoplaces françaises semblent un peu plus souffrir un circuit typé moteur par rapport aux Williams et aux Force India notamment.
Par-dessus le marché, Nico Hulkenberg a connu un problème hydraulique en EL2, ce qui l’a empêché de conclure son programme.
« C’est un vendredi un peu plus difficile, oui » reconnaît l’Allemand. « C’est comme attendu, un peu plus délicat. »
« C’était un problème hydraulique » confirme-t-il sur sa mésaventure du jour. « Nous devons trouver pourquoi et résoudre ce problème pour demain. Rien qui ne puisse vraiment compromettre la suite du week-end toutefois. »
Le point faible de Renault ce vendredi ne semble pas provenir du châssis, mais bien du V6, poursuit Nico Hulkenberg.
« Cette année, et même si on compare aux voitures des précédentes années, à Monza, vous avez toujours le sentiment d’être un peu léger en appui avec les configurations aérodynamiques. Mais je suis assez heureux de l’équilibre. Je pense que la performance vient d’un autre problème que les virages pour aujourd’hui. Mais bien sûr, ne pas avoir fait de longs relais est aussi un peu problématique… »
Ce vendredi (voir notre article précédent), Cyril Abiteboul confiait à Nextgen-Auto.com que les évolutions apportées à Silverstone sur la Renault avaient peut-être même mieux fonctionné que prévu. Nous avons donc voulu vérifier auprès de Nico Hulkenberg si le ressenti était le même…
« C’est sûr que c’était vraiment très très bon. Pour nous, la donne a changé avec la voiture. Nos progrès concernent aussi bien le samedi que le dimanche, nos évolutions nous ont grandement aidés dans l’ensemble, et j’espère que ça continuera de fonctionner pour nous. »
L’objectif de la Q3 sera à Monza loin d’être une formalité pour les monoplaces jaunes. C’est ce que reconnaît Jolyon Palmer de l’autre côté du garage français. Le Britannique s’attendait-il à ce recul relatif en termes de performance ?
« Oui, je pense. Au niveau du moteur, d’autres écuries sont devant nous – comme Force India. Le moteur Mercedes a clairement un coup d’avance sur nous. Je pense que ça va être une course plus difficile, un week-end plus difficile. Ce ne sera pas le meilleur week-end pour nous. »
« A Spa, nous nous sommes plus concentrés sur les courbes, cela nous a coûté en vitesse de pointe. Je pense qu’ici, c’est un peu différent. Nous devrons probablement avoir une meilleure vitesse de pointe en ligne droite. Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver en course… »
« Je pense que la Q2 est mon objectif, nous allons pousser pour rentrer en Q3, cela dépendra vraiment de Williams, parce qu’ils étaient plutôt en difficulté sur les précédentes courses. »
« Nous savons que nous allions être dans le peloton. A Spa, cela m’a beaucoup coûté, mais ici, on s’y attendait un peu plus. En termes de rythme, nous étions pourtant les meilleurs des autres. »
Quand Nextgen-Auto lui demande si, grâce aux monoplaces 2017, le plaisir dans la fameuse Parabolica est encore plus palpable qu’en 2016, Jolyon Palmer souligne que ses sensations de Spa sont confirmées.
« C’est un bon palier de franchi, je pense. Spa était beaucoup plus impressionnant pour être honnête, il y a beaucoup de longs virages rapides, comme à Silverstone. La Parabolica est rapide ! Le ressenti est bon, mais nous avons toujours des configurations à faible charge aérodynamique à Monza. Pour Ascari, c’est toujours un virage délicat avec des changements de direction difficiles. Surtout avec la pluie… »