Le Grand Prix d’Allemagne n’a pas encore été prolongé pour 2020, et l’on sait déjà qu’il n’y en aura pas en 2019, puisque c’est normalement le Nürburgring qui aurait dû avoir sa course. Les pilotes allemands, à commencer par Nico Hülkenberg, vivent assez mal cette idée potentielle.
"Evidemment ce serait triste, nous sommes une grande nation de l’automobile et ne pas avoir de course est très dommage" explique Hülkenberg. "Je suppose qu’il s’agit de questions commerciales, aussi simple que cela. L’Allemagne a une grande histoire en course et en Formule 1 en particulier."
"Peut-être que le pays est un peu à la peine, je ne sais pas, mais nous avons toujours été là depuis des décennies, avec Michael Schumacher, avec Mercedes, avec Seb [Vettel]. Les Allemands sont un peu gâtés quand il s’agit de cela, parce que nous avons toujours eu du succès, nous avons toujours été là et je ne sais pas si c’est un effet de cela, mais je pense qu’en fin de compte, ce sont les aspects commerciaux qui jouent le plus grand rôle."
Vettel est lui aussi triste d’envisager une fin définitive au Grand Prix d’Allemagne, déjà non content de l’alternance entre le Nürburgring et Hockenheim : "Ce serait triste de perdre le Grand Prix d’Allemagne car il a une grande histoire. Comme l’a dit Nico, pour les constructeurs automobiles, l’Allemagne est bien connue. Nous sommes un pays de l’automobile. Je pense que c’est probablement dû au fait qu’il faut généralement payer de l’argent pour obtenir une course."
"D’autres pays sont prêts à payer de l’argent. D’autres pays sont prêts à financer le Grand Prix et je pense que c’est là que se situe le problème principal : l’Allemagne n’est pas prête à dépenser de l’argent pour avoir la Formule 1."
"Je pense donc que le point de vue à ce sujet est différent de celui d’autres pays et c’est probablement là que se situe le problème. Je veux dire, je connais bien la piste ici, je connais bien les gens qui travaillent pour elle et ils travaillent très fort pour que les gens viennent ici et c’est difficile pour eux de faire de l’argent, parce qu’ils n’ont tout simplement pas de fonds pour les soutenir de la part du comté ou de l’État ou je ne connais pas le pays, les soutenant financièrement."