Les patrons des équipes, les pilotes, Pirelli et Bernie Ecclestone se sont réunis à Monza hier et les pilotes ont été priés de ne plus déballer leurs critiques en public concernant les pneus. Le grand argentier de la Formule 1 souhaite, s’il y a des problèmes, que les choses avancent de manière constructive.
L’image de Pirelli a pris un petit coup après les incidents de Spa, avec une amplification certaine due aux propos de Sebastian Vettel après la course.
"Cette réunion était une façon de poser des jalons pour une meilleure relation et collaboration entre toutes les parties dans le sport, si nous venons rester à Formule 1," explique Paul Hembery.
"Nous avons senti qu’il y avait besoin de plus de communication avec les pilotes et toutes les parties pour se mettre d’accord sur les objectifs à atteindre, d’autant plus que 2017 présentera des défis bien différents."
"Vous pouvez être en désaccord avec la vision mais si le sport décide d’aller dans une direction, il faut faire en sorte que tout le monde marche dans cette direction."
Concernant les remontrances faites aux pilotes, Hembery ajoute : "Il leur a été demandé de s’exprimer dans le bon environnement, c’est-à-dire au sein des équipes et avec nous. Ils doivent exprimer leur opinion de la bonne façon. D’autres choses se passent en F1 et ils ne s’expriment pas autant. Il faut un équilibre des choses."
"Ce n’est pas tant un problème de remontée jusqu’à notre direction, c’est ce que le public pense qui importe, sa perception, avec des personnes connues qui disent des choses peu favorables. Mais nous sommes aussi coupables de ne pas communiquer assez avec les pilotes. Les pilotes ont une réelle envie de travailler avec nous. Nous avons suggéré de tenir des réunions régulières avec eux."