C’est en 1973 que le championnat de F1 avait adopté une numérotation des monoplaces basée sur le classement du championnat de l’année précédente et ensuite cette numérotation est devenue permanente puisque seul l’équipe du champion du monde échangeait ses numéros avec l’équipe du champion précédent.
Depuis 1996, les équipes recevaient leurs numéros selon leur classement du championnat des constructeurs de l’année précédente, mais c’est toujours l’équipe du champion du monde en titre qui avait droit aux deux premiers numéros.
Gilles Villeneuve par exemple a souvent été associé au numéro 27, comme s’il avait effectué toute sa carrière avec lui, mais en vérité, le pilote canadien n’a disputé que 20 de ses 67 Grands Prix avec le “27” alors qu’il avait disputé 30 courses avec le numéro 12.
D’autres pilotes comme Jacques Laffite ont été longtemps associé à un numéro et dans le cas du Français, c’était le 26. On se souvient aussi du cas très particulier de Damon Hill qui a roulé avec le numéro 0 en 1993 et 1994 puisque le champion du monde en titre, le seul à avoir le droit de porter le numéro 1, n’était pas au départ de la saison (Mansell en 1993 et Alain Prost en 1994).
A l’avenir, les pilotes de F1 pourront donc choisir de s’associer à un numéro qui les accompagnera durant toute leur carrière comme cela se fait déjà en MotoGP ou dans le championnat NASCAR en Amérique du Nord. (voir nos infos d’hier)
En MotoGP, Valentino Rossi a toujours gardé le numéro 46 pour des raisons de marketing, même lorsqu’il remportait le titre et qu’il avait le droit d’arborer le n°1 la saison suivante.