Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport, suggère que les pneus de 2017 seront plus faciles à utiliser pour les équipes et les pilotes que les pneus actuels.
Les gommes de Pirelli ont souvent été critiquées parce qu’elles ne fonctionnent que dans une plage très réduite, ce dont le Britannique convient.
"Même si toutes les Formule 1 se ressemblent, il y a des différences énormes entre chacune d’elles. Et il y en a encore plus sur la façon dont elles utilisent leurs pneus. Une voiture peut réussir à bien faire chauffer ses gommes et ensuite le pilote doit gérer cela pendant une séance. Une autre n’arrivera jamais à atteindre la bonne plage de fonctionnement durant la même séance," dit-il.
"Pour 2017, la Formule 1 souhaitait une plus grande facilité de ce côté. Donc nos pneus auront une fenêtre de fonctionnement bien plus large. Ils devront donc fonctionner pour la majorité des pilotes la majeure partie du temps."
Ceci est permis par le nouveau cahier des charges donné à Pirelli : des pneus qui s’usent moins vite.
"Et la requête principale est aussi différente : on nous a demandé de beaucoup améliorer la performance. Le but est d’être plus rapide de 5 secondes au tour sur un circuit comme Barcelone, en comparant 2015 à 2017."
"Avec cet accroissement des performances, les pilotes vont vraiment avoir la vie dure au volant. Les charges imposées dans les virages vont augmenter de façon substantielle."